• C'est un triste anniversaire. Le 17 avril 1975, les Khmers rouges s'emparaient de Phnom Penh et mettaient sur pied un des régimes les plus sanguinaires que la terre ait connus. En quatre ans, les disciples du frère Numéro Un, Pol Pot, allaient provoquer la disparition d'environ 1,7 millions de Cambodgiens, assassinés, morts de faim ou d'épuisement dans les « champs de la mort ».
    Trente ans plus tard, les victimes de
    « l'autogénocide » devraient enfin se voir rendre partiellement justice. Après des années de négociations, un tribunal international pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année. L'ONU et les autorités de Phnom Penh sont tombées d'accord sur une formule originale, mêlant juges cambodgiens et étrangers. Et surtout, le 31 mars dernier, lors d'une conférence à New-York, les pays donateurs du petit royaume khmer ont promis un financement dont le total se rapproche du budget colossal du tribunal, soit 38 sur 56 millions de dollars. Le Japon, soutien indéfectible de la reconstruction cambodgienne depuis une quinzaine d'années, a mis à lui seul 21 millions sur la table. La France, avec, 4,8 millions, est le second contributeur. La Chine, qui soutint les Khmers rouges, et les Etats-Unis, ne mettront pas la main à la poche.
    Selon le gouvernement cambodgien, une dizaine de lieutenants de Pol Pot – décédé en 1998 – devraient figurer sur le banc des accusés.


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  • Thaïlande :

    western islamiste

    Ce dimanche 27

    mars, à l'aube, le film est conforme au scénario. Deux
    bombes explosent sur une voie ferrée qui traverse un coin de
    campagne dans le Sud musulman thaïlandais. Quelques secondes
    plus tard, le train et son wagon blindé, où voyagent
    une dizaine de policiers en patrouille, déraillent. Sortent
    alors des fourrés plusieurs groupes armés de fusils
    d'assaut qui prennent le convoi pour cible. Après une bataille
    rangée d'une heure, ils prennent la fuite. La cavalerie, une
    centaine de militaires et de policiers appelés en renfort,
    arrivera trop tard : des clous semés sur la route ont crevé
    les roues de leurs véhicules.

    Ce mauvais western a fait 21 blessés parmi les forces de l'ordre et les

    cheminots.Ses auteurs, un groupe d'islamistes-séparatistes,
    sèment le trouble depuis quinze mois dans les trois provinces
    musulmanes qui bordent la frontière malaisienne. Le 4 janvier
    2004, une attaque-surprise contre un camp de l'armée avait
    permis aux rebelles d'emporter des centaines d'armes de guerre.
    Depuis, le conflit n'a cessé de s'aggraver. Il aurait fait
    plus de 600 morts, pour la plupart des fonctionnaires, des policiers
    et des moines bouddhistes assassinés individuellement.
    L'approche musclée du gouvernement de Thaksin Shinawatra, qui
    a envoyé 20000 soldats sur le terrain, a renforcé la
    méfiance de la population locale. Celle-ci reste sous le choc
    du massacre de 30 jeunes rebelles dans une mosquée en avril
    2004 et de la mort de 78 manifestants musulmans étouffés
    dans des camions de l'armée en octobre.

    L'attaque du train, comme l'explosion d'une première voiture piégée

    en février (6 morts), semblent démontrer que les
    rebelles sont passés à une autre échelle du
    terrorisme.



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  • <o:p>Cela partait d'un bon sentiment. En décembre, le gouvernement malaisien avait décidé d'accorder une « amnistie » de trois mois aux centaines de milliers de travailleurs immigrés illégaux qui travaillent sur son sol. Ceux-ci pouvaient rentrer dans leur pays d'origine et y faire une demande pour retourner travailler légalement en Malaisie. Une décision prise pour assainir le monde du travail, notamment dans les centaines d'usines, de chantiers et de plantations où est employée cette main d'œuvre à bas prix et corvéable à merci.

    382 000 Indonésiens, Philippins, Bengladeshis, Indiens et Sri-Lankais ont ainsi quitté leur pays d'accueil dans l'espoir d'y revenir avec un permis de travail. Des milliers d'entre eux se trouvent aujourd'hui coincés sur une île indonésienne proche de la frontière, « serrés comme des sardines » selon la Croix-Rouge locale. Un nombre similaire d'immigrés auraient quitté leur emploi pour se cacher de la police avant le 21 mars. Ce jour-là, fin de la période de grâce, a vu le début d'une campagne d'arrestations en masse.<o:p />

    « C'est non seulement un scandale au niveau des droits de l'homme, mais c'est aussi d'une absurdité économique phénoménale. La Malaisie a un besoin immédiat de cette main d'œuvre », explique une responsable d'association locale.<o:p />

    En effet, le moteur économique malaisien a vite connu ses premiers ratés suite à la fuite de ses « petites mains ». Des pans entiers des secteurs industriel et agricole marchent au ralenti en attendant le retour de leurs ouvriers. Nombre de ces derniers ont du mal à se procurer les documents nécessaires pour revenir en Malaisie. <o:p />

    Il manquerait, selon le quotidien local New Straits Time, 200 000 employés dans le secteur manufacturier, 150 000 sur les chantiers. Le journal, proche du gouvernement, évoque même « des centaines de millions de ringgits » de pertes économiques. Avec le taux actuel d'un euro pour cinq ringgits, on comprend que la croissance, qui a connu une poussée à 7,1% en 2004, soit menacée.<o:p />

    Les autorités de Kuala Lumpur, prises à leur propre piège, envisagent de faire venir rapidement 100 000 Pakistanais – le plus légalement du monde, cette fois-ci.<o:p />


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  • temple caodaiste, province de tay ninh, vietnam.

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  • temple de la dame noire. sud-vietnam.

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