• Salut,

    C'est bien la pagaille en Thailande en ce moment,

    Somkid, ex-bras droit de Thaksin, ex-vice-premier ministre, est aujourd'hui ex-conseiller de son successeur. Il vient de démissionner de son poste de conseiller économique du nouveau gouvernement sous la pression des anti-Thaksin. Si on ne peut plus tourner sa veste en politique thaïlandaise, où va-t-on, mon bon monsieur, je vous le demande...

    - moins drôle : les tueries dans le Sud du royaume se poursuivent à un rythme effarant. Pendant le nouvel an chinois, 38 attentats à la bombe, 26 incendies et 7 attaques armées contre des représentants de l'ordre ou des fonctionnaires. S'il ne résoud pas ce conflit, ce sera le grand échec de Surayud, ex-chef des armées et nouveau premier ministre.

    -oui, non, oui, non, oui : finalement, ce sera oui : l'ancien aéroport international de Bangkok, Don Muang, rouvrira ses portes le 25 mars, face aux difficultés que connaît le nouveau. Pour permettre les réparations sur les pistes - et certains pensent à plus long terme de toute façon - quatre compagnies aériennes retourneront Don Muang : Nok Air, PB Air, ONe-Two-Go et Thai Airways (certains vols domestiques); bonne chance à ceux qui devrotn se taper le transit entre les deux aéroports (une heure d'autoroute, 70 ou 80 bahts de péage, ré-enregistrement des bagages...).

    -heureusement, Zorro est arrivé. Enfin, je dis Zorro, je devrais dire Dieu. Zidane, lui-même tel qu'en lui-même, est en Thailande pour un match exhibition a Chiang Mai samedi. Il apparait en Une du Nation ce matin, bob patchwork sur la tete et lunettes-mouche noires. Il paraît qu'il va aller voir un match de boxe thaïe. Etonnant : dans ce sport que je me pique de pratiquer de temps à autre, le seul coup qui est interdit, c'est le coup de tête !

    Allez, à bientôt, je pars faire un petit tour au Vietnam, retour dans dix jours.

    FT


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  • Bonjour,

    Ce blog devrait aujourd'hui depasser les 50 000 visiteurs depuis sa creation -en fait depuis la remise a zero du compteur de blogg.org, en mars 2005.
    C'est pas beaucoup ? Ah bon ! Pour info, vous etes en moyenne 150 par jour a passer par ici en ce moment. Les commentaires ne se bousculent pas, mais on ne peut pas dire que je joue beaucoup sur l'interactif. Et puis mes posts sont assez irregluiers, il me faut bien l'avouer ! On va essayer de faire un effort !

    En attendant, je vous souhaite a tous une excellente annee du cochon, pleine d'heureuses suprises et de rencontres fabuleuses. 

    A bientot,

    Francois Tourane 


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  • Le bras de fer entre la Thaïlande et Singapour a pris de l'ampleur en février. Après la visite controversée de Thaksin Shinawatra dans l'île-Etat, l'outrage aux supporters thaïlandais lors de la défaite de leur équipe face à Singapour suite à un pénalty pas évident, voici que le leader de la junte réclame le retour dans son giron d'un satellite vendu il y a un an au singapourien Temasek.

    Dans le cadre de la vente de son empire des Télécoms Shin Corp. à la firme de Singapour, pour 3,8 milliards de dollars, Thaksin Shinawatra avait en effet vendu l'un des bijoux de la famille. Sonthi Boonyarathin, le général qui l'a évincé du pouvoir le 19 septembre, réclame, pour des raisons de sécurité nationale, que Temasek rende au peuple thaïlandais non seulement le satellite, mais aussi le contrôle de AIS, le principal opérateur de téléphonie mobile du royaume.

    « Les avoirs de la nation, où qu'ils soient, appartiennent toujours à la Thaïlande et au peuple thaïlandais. Voulez-vous que je reste assis à ne rien faire ? Mon devoir est de sauver le pays et ses avoirs. Je veux qu'on me rende mes affaires ! », s'est exclamé le chef de la junte dans un accès de sincérité nationaliste émouvant. En janvier, il avait déjà affirmé, sans preuves, que les Singapouriens espionnaient sans vergogne les communications militaires thaïlandaises par l'intermédiaire de Shin Corp.

    Cependant, le général Sonthi n'a pas donné beaucoup de détails sur les modalités d'un rachat – complet ou partiel – de Shin Corp. Une nationalisation ? Cela ferait bien rire les altermondialistes...

    FT


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  • La guerre froide existe encore. Pour 153 Hmongs réfugiés en Thaïlande, le retour au Laos communiste, leur pays d'origine, est tout simplement inimaginable. Ce groupe, qui comprend des femmes et des enfants, devait être rapatrié le 30 janvier dernier par les autorités thaïlandaises.

    Mais les Hmongs ont ce jour-là physiquement résisté à la déportation, menaçant de se suicider en masse, et dénoncé la persécution dont est victime leur ethnie au Laos – ces montagnards furent les alliés de la CIA pendant « la guerre secrète » des années soixante et soixante-dix. Quelques groupes pauvrement armés continuent à se battre dans la jungle contre le régime. Près de 300,000 vivent aujourd'hui à l'étranger, principalement aux Etats-Unis.

    Sous la pression de l'UNHCR, qui avait accordé à la plupart des 153 Hmongs le statut de réfugiés, la Thaïlande a finalement renoncé  à leur rapatriement. Plusieurs pays occidentaux ont proposé de les accueillir. Mais les autorités de Vientiane ne s'avouent pas vaincues et continuent à réclamer leur retour.

    FT 


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  • Bonjour,

    De retour en Thailande apres des vacances frisquettes dans l'Hexagone. Je vous souhaite a tous une excellente annee 2007, pleine de bonnes surprises et de rencontres agreables. 

    Pour les Thailandais, l'annee 2006 s'est terminee en catastrophe, avec ces huit bombes qui ont explose au coeur de Bangkok. Pas de Francais touche, et donc peu de retombees dans la presse hexagonale. J'ai quand meme pondu le papier suivant.

    Je vous en souhaite bonne lecture en attendant de vous retrouver tout au long de 2007 pour faire le point sur les affaires qui secouent cette belle region.

    A bientot,

    FT

     

    Thaïlande



    Attentats-mystère



    Il a suffit d'un soir, la veille du nouvel an, pour que la Cité des Anges
    devienne celle de la peur. Les huit attentats qui ont secoué le centre de Bangkok
    le 31 décembre, faisant trois morts et plus de quarante blessés, ont constitué
    un brutal rappel à la réalité de l'instabilité politique croissante que connaît
    le royaume. Les habitants de la capitale thaïlandaise avaient depuis longtemps
    l'illusion de vivre dans un sanctuaire, à l'abri des violences qui déchirent
    quotidiennement les provinces musulmanes du Sud. Même le coup d'Etat du 19
    septembre dernier s'était déroulé sans le moindre coup de fusil.



    Le Conseil National de Sécurité, représentant la junte militaire au
    pouvoir, a rapidement accusé des supporters de l'ancien premier ministre
    Thaksin Shinawatra, déposé en septembre, d'être à l'origine des attentats. Le
    mode opératoire des terroristes – explosions simultanées, cibles civiles,
    bombes de petite taille – semble pourtant pointer vers les rebelles d'inspiration
    islamiste du Sud, dont les leaders n'ont jamais exclu de viser la capitale. Certains
    analystes avancent par ailleurs qu'une faction mécontente au sein de l'armée
    pourrait avoir organisé les attaques. Le mystère reste entier et la menace demeure.

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